Dirigeantes d’entreprises : les États-Unis en avance par rapport à l’Europe

Dirigeantes d’entreprises : les États-Unis en avance par rapport à l’Europe

Une étude de S&P Global Market Intelligence, révèle qu’en Europe la proportion des femmes dirigeantes d’entreprises n’est que de 5,4% malgré une évolution de la tendance.

L’indice S&P Euro 350 réalisé par Standard & Poor’s est un indice qui réunit la majorité des plus grandes entreprises européennes cotées en bourse. Parmi elles, il y a 14 entreprises dont les directrices sont des femmes avec un taux d’occupation de 4%. Alors que pendant les années 2000, cette tendance était faible, celle-ci évolue depuis, avec la nomination de Carolyn McgCall comme PDG d’easyJet. Toutefois, cette proportion de PDG femmes n’est pas encore très forte.

Augmentation sensible, mais maintenue

En 2016 on a vu l’arrivée de nouvelles dirigeantes à la tête de grands groupes tels qu’Engie où Isabelle Kocher a été nommée PDG. Ce qui montre que les mentalités changent, car le nombre de femmes directrices n’a pas chuté depuis 8 ans d’après l’indice de Standard & Poor’s .

En 2017, les choses pourraient encore être meilleures dans ce domaine avec GSK qui sera prochainement dirigée par Emma Walmsley comme PDG. Celle-ci va remplacer Andrew Witty à la tête de ce groupe pharmaceutique à partir du mois de mars.

La même étude a été réalisée par S&P aux États-Unis avec comme source, l’indice S&P 500, qui réunit les grands groupes américains cotés en bourse. Parmi elles, il y a 27 entreprises dont les dirigeants sont des femmes (5,4 %).

Par contre, il y a des dirigeantes comme Indra Nooyi qui dirige Pepsico et Irene Rosenfeld PDG de Mondelez qui sont à la tête de leurs entreprises respectives depuis dix ans maintenant. Cette année, de nouvelles dirigeantes ont été nommées dans plusieurs secteurs d’activités. Vous avez par exemple, Vicki Hollub qui dirige maintenant Occidental Petrolium Corporation, une entreprise évoluant dans le domaine du gaz et du pétrole. Shira Goodman dirige toujours, Stapes bien qu’elle assure l’intérim de la présidence de l’entreprise depuis juin.

La tendance est meilleure en Europe

Mais d’après l’évaluation de S&P l’Amérique dispose d’une longueur d’avance par rapport à l’Europe. En Europe, il n’y a que dans les télécommunications et dans la construction où la direction est toujours assurée par des hommes. Alors qu’aux États-Unis, dans les services publics, les biens de consommation et dans les services publics, on compte plus de cinq directrices. Parmi ces dirigeantes, vous avez Margaret Whitman PDG de Hewlett Packard, Ursula Burns, PDG de Xerox et Marissa Mayer à la tête de Yahoo.

David
David
Journaliste
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