La Russie souffle le chaud et le froid actuellement au niveau économique, occasionné par la chute vertigineuse des prix du pétrole et les sanctions occidentales.

La Russie qui traverse une situation économique frappée par la baisse des cours du pétrole et des sanctions occidentales, remarquant que son produit intérieur brut plonger de 3,7% en 2015 après le rebond de 0,68% en 2014, d’après les chiffres officiels publiés lundi 25 janvier. Cette évaluation faite par le service des statistiques Rosstat respecte les prévisions du président Vladimir Poutine et du ministère de l’Economie qui avaient avertie qu’une lourde crise devait arriver en 2015.

La Russie est lourdement frappée par l’éboulement des prix du pétrole, ressource qui lui procure la moitié de ses revenus budgétaires avec le gaz. La crise, qui bloque le pouvoir d’achat des Russes, risque fort de se poursuivre en 2016. La baisse du marché pétrolier a par ailleurs fait baisser la monnaie mercredi et jeudi au niveau le plus bas de son histoire devant le dollar, avant de se reprendre en fin de semaine dans la trace des cours de l’or noir.

Un plan anticrise en préparation

La banque centrale russe a tenu à rassurer, certifiant disposer des moyens pour gérer la stabilité financière du pays, tout en admettant l’exigence d' »efforts structurels pour varier l’économie ». Le ministre des Finances, Anton Silouanov, a quant à lui annoncé que le gouvernement travaillait sur des mesures visant à adapter le budget érigé sur la base d’un baril à 50 dollars aux « dernières conditions » à court terme mais également à long terme, jusqu’en 2019.

Le gouvernement s’attèle depuis de nombreuses semaines à trouver de nouvelles économies budgétaires et travaille sur un plan anticrise pour soutenir plusieurs secteurs de l’économie et soutenir les catégories de Russes les plus fragiles.