L’immobilier en Île-de-France a connu une croissance partant de 4,82 à 4,99 entre 2006 et 2011, affichant ici, l’une des hausses les moins importantes constatées depuis les années 1960.
D’après l’étude menée par l’Institut d’aménagement et d’urbanisme (IAU) d’Île-de-France dévoilée mardi, les 163.000 logements de plus de ce parc se répartissent entre 94 000 propriétaires, les 57 000 locataires du secteur privé et ceux qui proposent des logements sociaux. «Il s’agit des progressions les plus faibles» notées depuis les années 1960, indique l’IAU.
«Ajouté aux faibles niveaux de nouvelles constructions et des logements inoccupés, il est la résultante d’un marché du logement très complexe, composé par une offre plus faible que la demande, surtout pour les ménages les plus simples».
Il est donc important de construire de nouveaux logements accessibles pour changer la tendance à laquelle est confronté le marché immobilier français.
«Pour trouver une solution à ce problème, plusieurs réflexions pourraient être entreprises sur la baisse des coûts de construction, sur la scission du bâti et du foncier vu que le coût du terrain influence considérablement les prix en Île-de-France sur la réduction des normes et des complexités relatives au droit de l’urbanisme», conseille l’IAU. D’autre part, de nombreuses évolutions ont été enregistrées dans l’immobilier avec 300 000 logements dont le statut a changé.