La Bourse de Paris touchée par le pétrole après avoir rebondi pendant deux jours (-0,58%)

La Bourse de Paris touchée par le pétrole après avoir rebondi pendant deux jours (-0,58%)

La Bourse de Paris a clôturé en baisse lundi (-0,58%), touchée par la baisse consécutive des prix du pétrole, le marché se retenant au après bout de deux jours de rebond impressionnant.

L’indice CAC 40 a enregistré une perte de 25,36 points à 4.311,33 points, dans un taux d’échanges équilibré de 3,5 milliards d’euro. Vendredi, il avait gagné 3,10%.

Le Pétrole le foyer de toute les tensions

Dans la liste des autres marchés européens, Francfort a perdu 0,29% et Londres 0,39%. Par contre, l’Eurostoxx 50 a chuté de 0,71%.

Le Bourse de Paris a manqué de dynamisme depuis que la journée, a commencé peinant à trouver un nouveau souffle après avoir récupérer plus de 5% au cours des deux dernières séances.

« Le pétrole demeure la variable d’adaptation pour le marché. C’est l’affaire actuelle qui explique l’angoisse des investisseurs », lance Renaud Murail, gérant chez Barclays Bourse.

D’après ce dernier, « quand il y aura une baisse supplémentaire du baril, il y aura une baisse plausible du marché actions ».

Chute du pétrole en cours de séance

Les prix du pétrole rechutait en cours d’échanges européens et ont ouvert en chute à New York, le marché reculant après avoir bondit de près de 10% après la première séance, dans une situation toujours bloquée par le niveau dominant de la production mondiale.

« Cette abaissement du prix presse plusieurs secteurs et de pays producteurs, avec la peur par la suite que cela déstabilise la croissance des pays occidentaux », d’après les explications de M. Murail, qui rappelle cependant que le problème demeure l’offre.

Les investisseurs plus calmes depuis le semblant de reprise

Les investisseurs ont cependant repris avec un peu plus de quiétude, après avoir été durement agités depuis que l’année a commencé avec la déprime du marché pétrolier et les appréhensions concernant la Chine.

Le nouveau rebond du pétrole a apporté un peu de rémission la semaine passée, comme l’espoir de voir les banques centrales agir. La Banque centrale européenne (BCE) a surtout averti jeudi passé qu’elle pourrait intervenir d’avantage en mars, surtout pour relancer l’inflation en zone euro.

Nicolas
Nicolas
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