Il s’agit d’un exercice organisé tous les deux ans. Mais, élection présidentielle, en approche oblige il prend une dimension particulière. Le Medef a dévoilé, lundi 25 janvier, « Cartes sur table », son constat sur l’état de la France. Un genre d’étude de l’économie française, appuyé par des chiffres, ce rapport présente aussi les défis à relever pour le pays.
Dans ce constat, on remarque sans être étonné, l’état triste de l’économie française. « Le constat est pratiquement le même tous les deux ans, mais en pire : le poids de la dette s’accroît, le chômage s’améliore, la compétitivité chute », lance Geoffroy Roux de Bézieux, le vice-président du Medef.
Et l’institution patronale de présenter les faiblesses de l’Etat qui ont mené à cette situation avec en premier une croissance trop moins disante, un marché du travail trop dur, un environnement réglementaire et fiscal inacceptable…
Mise à disposition des leviers aux entreprises pour améliorer la situation
Mais l’édition 2016 n’a pas tout dit concernant ses réclamations adressées aux pouvoirs publics. Tous les jours n’est pas dimanche, le Medef a cette fois ci choisi de s’appuyer sur les clefs mis entre les mains des entreprises pour que la situation soit améliorée.
« La compétitivité, le coût du travail, les dépenses publiques est de la responsabilité du gouvernement. Mais nous voulons aussi compter sur le développement de la capacité des entreprises de notre pays », détaille M. de Bézieux.
Les entreprises encouragées à se lancer à l’international
Et le Medef d’encourager ses partenaires à davantage s’accommoder les outils numériques particulièrement dans les PME, à se lancer à la recherche de la croissance à l’international, à déployer des filières d’avenir comme la santé, tourisme, etc., à inventer et à croitre en gamme. « Envisager l’international et vaincre des marchés demande davantage de prise de risque et d’ouverture pour apporter des produits nouveaux. Il faut donc, que la culture change et que les entrepreneurs changent de comportement », souligne le Medef.
