Les Bourses Européennes déçues par la BCE

Les Bourses Européennes déçues par la BCE

Suites aux mesures annoncées par la BCE jeudi, plusieurs baisses des indices boursiers et une hausse de l’euro ont été constatés.

Les marchés européens enregistraient jeudi après-midi, une forte baisse des indices boursiers et un bond de l’euro, dépités par les nouvelles mesures de soutien de la Banque centrale européenne (BCE) qui avaient provoqué beaucoup d’espoirs. Aux alentours de 15 h 20, la Bourse de Francfort enregistrait une perte de 2,14 %, Paris 1,55 %, Londres 0,64 %, Madrid 1,42 % et Milan 1,16 %.

L’Eurostoxx 50 baissait de 2,01 %. Les marchés boursiers bornaient un peu la catastrophe après avoir enregistré une perte plus tôt. Quant à l’euro il évoluait nettement face au dollar, à 1,0798 dollar. Le marché de la dette était auss touché, les taux d’emprunt évoluant solidement, comme celui de l’Allemagne, qui bondissait à 0,576 % alors qu’à la clôture il était de 0,470 % la veille. « La BCE n’arrive pas à concrétiser les espoirs qu’elle a suscités », a indiqué Jonathan Loynes, chef économiste pour l’Europe de Capital Economics.

Les marchés avaient réfléchi ces dernières semaines sur des annonces rassurantes de la BCE à la sortie de sa réunion, mais les décisions dévoilées par son président Mario Draghi ne semblaient pas satisfaire les espérances, très élevées des investisseurs. La BCE a commencé par revoir à la baisse son taux de dépôt, avant d’annoncer qu’elle va affermir son plan de rachat de dette sous forme d’accroissement de sa durée et d’une élévation de la palette de titres qu’elle peut acheter. Ce programme appelé « QE » (Quantitative Easing, assouplissement quantitatif) et lancé en mars passé sera maintenu jusqu’à fin mars 2017 au moins.

Ainsi, la BCE aura ainsi investi 1 500 milliards d’euros dans l’économie. La finalité étant pour la Banque centrale de relancer l’économie en zone euro et de faire face à la faiblesse de l’inflation. Mario Draghi a d’ailleurs souligné que la BCE faisait d’avantage parce que sa politique d’assouplissement monétaire « marche », même s’il a revu à la baisse ses prévisions d’inflation pour 2016 et 2017.

David
David
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