A la suite de nombreux mois de discussions, Engie a trouvé une entente avec le gouvernement belge sur la taxe nucléaire, dont le montant envenimait les tensions. Dans le même temps, les deux camps sont parvenus à s’entendre sur la continuité des réacteurs de Doel 1 et 2 et Tihange 3.

Désormais, la tension entre les Engie en Belgique et le gouvernement belge est bien oubliée, après des différends portant sur le nucléaire provoqué des contradictions avec le gouvernement. Le différend portait sur la question de la contribution annuelle qu’Engie pour un montant qui avait été rudement augmenté en 2012, à hauteur de 550 millions d’euros.

Il ne s’agit pas d’une taxe, dont le montant était estimé confiscatoire par le groupe industriel, qui a été contraint en 2012, 2013 et 2014 de verser respectivement 479, 422 et 407 millions d’euros. La baisse par rapport au premier montant s’expliquant par les pauses momentanées de certains réacteurs.

Ce mardi, dans le cadre de l’accord établi entre Bruxelles et Engie, la taxe nucléaire s’agencera à 34% de la marge en 2017, avec un montant minimum de 150 millions d’euros. Pour l’instant, Engie doit verser 150 millions en 2016, tandis que le montant de la contribution est élevé à 200 millions d’euros pour 2015. Notons que cette contribution qui sera appliqué en 2017 sera revue tous les trois ans.

Prolongation de dix ans pour trois réacteurs

Chez Engie, on affiche sa satisfaction d’être parvenu un accord qui est basé sur un cadre juridique stable et qui améliore l’image du groupe industriel. Cette lueur est d’autant plus nécessaire que l’accord entre les deux parties soit suivi d’un aspect industriel avec la continuité pour dix années de plus de Doel 1 et 2 et de Tihange 1. Concernant les deux précédentes centrales, Engie devrait dépenser quelque 700 millions d’euros pour effectuer les travaux essentiels à cette prolongation, et 600 millions d’euros pour Tihange 1.