Dans un contexte de crise, le leader mondial du luxe LVMH a prouvé une bonne capacité de résilience pendant le dernier trimestre 2015. Et son endettement à son niveau le plus bas de son histoire accepte d’éventuelles achats mais également un retour vers l’actionnaire plus important.
LVMH ne pouvait pas présenter des résultats du CAC 40 de façon meilleure. Face à une situation toutefois rendue difficile par les flottements des devises, la décroissance chinoise et les attentats de Paris, le numéro un mondial du luxe a démontré qu’il a tenu bon lors du dernier trimestre 2015 en réalisant une croissance organique de 5% de ses ventes.
A la fin, le groupe aura réalisé un nouveau record de chiffre d’affaires en 2015 (35,6 milliards d’euros, en augmentation de 16% dont 6% à données comparables), mais également de résultat opérationnel courant de 6,6 milliards en augmentation de 16% et de solde disponible de 3,6 milliards d’euros en progression de 30%. Et si l’on met de côté la plus-value inaccoutumée réalisée en 2014 sur le classement des actions Hermès, le bénéfice réalise une avancée de 20% pour toucher 3,57 milliards d’euros.
La croissance du réseau Louis Vuitton affiche plus de qualité et de quantité
L’ensemble des branches ont pris part à cet exploit, excepté le réseau en duty free, DFS, très représenté sur la zone de Hong Kong où les effets devises ont augmenté le cout des produits, surtout par rapport à ceux vendus au Japon. Le département vins et spiritueux aura été très actif avec un progrès de 19% de son résultat opérationnel courant bien que la poursuite du déstockage en Chine semble dorénavant terminé.
Quant au département mode et maroquinerie il bénéficier des résultats du repositionnement de la marque Louis Vuitton sur les lignes les plus élevées du luxe. Le développement du réseau Louis Vuitton aura affiché plus de qualité comparé à la quantité, ce qui n’a pas empêché le fer de lance du groupe de marquer une croissance à deux chiffres de ses ventes, avec une performance réalisée au mois de décembre.
