Airbags imparfaits : des voitures rappelées aux États-Unis

Airbags imparfaits : des voitures rappelées aux États-Unis

Plusieurs constructeurs automobiles ont annoncé le retrait de plusieurs centaines de milliers de voitures respectivement les marques BMW et Volkswagen, présentant des défectuosités au niveau de leurs airbags de la marque Takata, qui ont été rappelés aux Etats-Unis.

Les constructeurs rencontrent d’avantage des difficultés pour avoir choisi l’équipementier japonais Takata pour la conception des airbags de leurs véhicules. A cet effet, BMW compte rappeler, 840.000, véhicules Volkswagen 670.000 et Audi 140.000 voitures aux Etats-Unis. Les modèles en question ont été mis en circulation en 2006 et 2014.

Des dizaines de véhicules ont déjà fait l’objet de rappel depuis que des défectuosités ont été constatées suite à la divulgation de défauts de fabrication sur leurs airbags de la marque Takata, qui présentaient des risques d’explosion en projetant des morceaux de métal même lors d’un choc moindre. 8 personnes auraient trouvé la mort et de nombreuses autres personnes auraient été blessées aux Etats-Unis après avoir fait face des incidents de ce type.

Takata abandonné par Honda

Rappelons qu’au mois de novembre dernier, Honda s’était séparé de l’équipementier Takata, affirmant dans un communiqué être dorénavant sûr que Takata « avait déformé et manié les données des tests réalisés sur certaines capsules de gonflage » de ses airbags. « Nous sommes à présent fortement troublés par cette plausible manigance de l’un de nos fournisseurs », poursuivait le groupe nippon, qui continuera pourtant à se fournir en ceintures de sécurité chez Takata.

Plusieurs jours avant, l’entreprise japonaise avait indiqué qu’elle allait payer une amende de 70 millions de dollars après une transaction avec la National Highway Safety Administration (NHTSA), l’autorité américaine chargée de la sécurité routière. Cette somme avoisinera 200 millions de dollars si Takata ne respecte pas certains de ses engagements de sécurité.

Récupérer la confiance du public

Si la direction de Takata n’a pas toujours pu expliquer l’origine de ces explosions violentes et fortuites, son patron avait en juillet expliqué qu’il était « désolé de remarquer que ses produits avaient fait souffrir des gens » et avait jugé après l’accord signé avec la NHTSA qu’il était question d’une « étape sérieuse qui va nous donner la possibilité de nous concentrer sur la récupération de la confiance des constructeurs automobiles, des régulateurs et du public ».

David
David
Journaliste
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