Depuis le début du mois d’août, une nouvelle taxe a été instaurée dans différentes villes françaises afin de donner la possibilité de rétablir la concurrence entre les particuliers et les professionnels de l’hôtellerie.
Cette taxe a été mise en œuvre depuis 1er aout, et les usagers qui louent des logements sur Airbnb dans 18 villes de France ont l’obligation de payer une taxe de séjour. Cela fait deux ans qu’Ulrike Hurbin loue deux chambres qui se trouvent près de Caen sur Airbnb. Maintenant, les locataires seront obligés de payer la taxe de séjour à part le prix de l’appartement. Ainsi, sur le site, on pourra voir une nouvelle information affichée sur le site.
A Chamonix 100 000 euros ont été recouvrés
Si on prend l’exemple de Saint-Malo, où cinq cent mille touristes passent toutes les années, la taxe de séjour produite par AirBnb pourrait être considérable pour la commune. « A travers cela, on comprend que ces personnes ne faisaient aucune déclaration et seront obligés de régulariser leur situation tout simplement parce qu’ils viennent sur Airbnb », déclare Jean-Michel Le Pennec, adjoint aux finances à la ville de Saint-Malo.
Grâce à cette taxe, les gestionnaires d’hôtels gagnent une victoire dans ce duel qui les oppose aux particuliers, car ils dénonçaient une concurrence déloyale. Dans la ville de Chamonix, la taxe de séjour est appliquée depuis une année. Et depuis 100 000 euros ont été touchés par la ville à travers AirbnB et cette collecte pourrait être appliquée dans toutes les villes françaises à partir de 2017.