D’après une enquête de la Drees menée sur les réformes allant de 2010 à 2015 et dévoilée ce lundi, montre que les conséquences ont été apaisées sur la condition de la femme comparée à celle des hommes.

D’après l’étude, de la Drees les réformes répétitives de retraite ont plus frappé les personnes qui perçoivent des salaires bas ou qui ont perdu brutalement leur emploi surtout les réformes initiées à partir de 2010 et 2014.

Réduction considérable des revenus

Les réformes de 2010 ont occasionné la baisse de la retraite cumulée de 6,6% pour les assurés hors de l’emploi à partir de 50 ans, tandis que les effets ont été presque inexistants sur les personnes qui touchent des salaires élevés.

Par contre, « l’augmentation de la durée demandée pour le taux plein a un impact plus dérouté ». « D’un côté, il impacte considérablement les assurés qui ont des revenus hauts pour la durée passée à la retraite ». Et d’un autre côté, les faibles revenus sont fortement touchés en ce qui concerne la pension.

Impact favorable aux femmes

D’autre part, l’étude menée par cet organisme rattaché au ministère du travail, montre que les réformes ont impacté raisonnablement l’amélioration de la condition des femmes comparé aux hommes.

Les femmes qui sont déjà retraités perçoivent moyennement une pension qui se trouve en dessous de 40% que celle touchée par les hommes. Par ailleurs, les réformes ont réduit les intervalles de pension entre les hommes et les femmes, mais de façon partielle.

Mais les auteurs de l’étude, qui représentent le service statistique travaillant avec le ministère des Affaires sociales, tiennent à apporter une précision sur ce point pour dire que cet avantage pour la carrière professionnelle des femmes est justifié par les nouvelles mesures appliquées récemment.